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Gouvernance publique

Impliquer et autonomiser les jeunes dans les pays OCDE

 

Le rapport de l’OCDE sur l’État d’avancement de la gouvernance des affaires de la jeunesse dans les pays de l’OCDE offre une image détaillée de la manière dont les pays membres de l’OCDE abordent les questions liées à la jeunesse. Il met en évidence les bonnes pratiques en la matière et identifie les domaines clés susceptibles d’amélioration. Surtout, le Rapport insiste sur l’importance d’examiner les problématiques liées à la jeunesse dans leur ensemble, et ce, en coopération et en coordination, non seulement à l’échelle centrale/nationale, mais également avec les autorités régionales et locales.

Pourquoi un Rapport sur l'État d'avancement de la gouvernance des affaires de la jeunesse ?

  • Le chômage et les emplois précaires sont encore trop fréquents chez les jeunes 
  • Les jeunes sont mieux éduqués et plus informés que les générations précédentes
  • Les données de l’OCDE montrent que les jeunes ont moins confiance en leurs gouvernements
  • Les jeunes ont moins de chance de voter aux élections générales
  • Les jeunes ont le moins d’influence sur les politiques qui les concernent le plus (dérèglement climatique, inégalités croissantes)

Le Rapport s'articule autour de 5 domaines prioritaires :

  • Une politique de la jeunesse répondant à toutes les préoccupations des jeunes
  • Le rôle des institutions publiques dans la politique de la jeunesse
  • L’intégration d’une perspective jeunesse dans les processus de politiques publiques
  • La participation et la représentation des jeunes
  • Les cadres juridiques et les restrictions d’âge



Principales conclusions

  • 80% des pays de l'OCDE ont eu une stratégie pluriannuelle de la jeunesse en place à un moment donné, contre 40% à l'heure actuelle (avril 2018).
  • Dans la plupart des pays de l’OCDE, les affaires de la jeunesse sont gérées par un département au sein d'un ministère. Cependant, dans certains pays, les affaires de la jeunesse sont en premier lieu traitées par le « centre du gouvernement » ou un ministère distinct de la jeunesse.
  • La coordination constitue un défi important. Par exemple, la santé, l'éducation et l'emploi sont autant d’aspects clés de la politique de la jeunesse qui sont généralement gérés par des ministères distincts.
  • L’utilisation par les pays de l’OCDE d’outils permettant l’inclusion d’une perspective jeunesse tels que les études d’impact règlementaire sur la jeunesse est très récente, et peu de données sur leur efficacité sont disponibles.
  • Alors que la participation des jeunes à la politique institutionnelle formelle diminue, la participation des jeunes à de nouveaux mouvements sociaux, en ligne et hors ligne, a pris de l'ampleur.
  • Les jeunes sont nettement sous-représentés dans les institutions de l'État, y compris le gouvernement, le parlement et l'administration publique centrale.
  • L'âge minimum définit le moment à partir duquel les jeunes peuvent voter, se porter candidat à une élection et participer aux procédures judiciaires. Fixer un âge minimum affecte donc la prise de décision des jeunes et leur accès aux services, et peut constituer une source de discrimination fondée sur l'âge.

Pour en savoir plus

Veuillez contacter govyouth@oecd.org 

 

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