©Aly Song/Reuters
Les élèves de Shanghai, Chine, sont en tête du classement en mathématiques : ils dépassent de l’équivalent de trois années scolaires les élèves de la plupart des pays de l’OCDE. Ils sont suivis des élèves de Singapour. D’autres économies d’Asie orientale, dont le Taipei chinois et le Japon, ont amélioré leurs résultats depuis la dernière enquête PISA en 2009.
En Europe, l’Allemagne et la Pologne ont fait des progrès notables, tout comme le Brésil et le Mexique en Amérique latine.
Les très nombreuses données collectées à l’occasion de l’enquête sont riches d’enseignements pour améliorer l’éducation et son aptitude à répondre aux grands défis de notre temps. Résumant les principaux résultats de PISA dans L’Observateur de l’OCDE, Andreas Schleicher, qui dirige l’enquête, insiste sur certains éléments clés.
L’un d’entre eux est que les élèves des pays les plus performants attribuent le succès à l’effort au travail plutôt qu’à l’intelligence innée, ce qui souligne le rôle majeur des valeurs véhiculées par l’école et par le contexte social. Autre élément intéressant selon M. Schleicher, « les pays les mieux classés sont ceux qui prônent la diversité tant au niveau des élèves que des pratiques d’enseignement ». Cela reflète l’importance accordée par PISA à l’aptitude des systèmes éducatifs à faire en sorte que les élèves surmontent les inégalités sociales.
Une autre leçon majeure de PISA est le rôle crucial des enseignants. Les pays les plus performants mettent l’accent sur leur recrutement, leur formation, les incitations (à travers les perspectives de carrière, par exemple), ainsi que sur le développement de méthodes d’enseignement innovantes. Autre point majeur, les systèmes éducatifs les plus performants sont ceux qui sont attentifs à la qualité de l’ensemble du système éducatif, de l’entrée à l’école à l’entrée dans la vie professionnelle.
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