Introduction l Objectif principal l Le cadre logique
L’OCDE et l’OMC ont établi un cadre de suivi de l’aide pour le commerce comme suite à la recommandation de l’Equipe spéciale de l’OMC chargée de l’aide pour le commerce relative à la mise en place de deux mécanismes de responsabilisation, qui aident à suivre les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Initiative sur l’aide pour le commerce et à renforcer sa crédibilité :
Objectif principal |
Le cadre de suivi a pour objectif de promouvoir le dialogue et d’inciter tous les acteurs clés à honorer les engagements pris, à répondre aux besoins locaux, à améliorer l’efficacité de l’aide et à renforcer la responsabilité mutuelle. L’intérêt de ce cadre de suivi conjoint OCDE-OMC réside dans le fait qu’il incite, en améliorant la transparence, la surveillance et le dialogue (autrement dit, en mettant en lumière les progrès accomplis) à développer les synergies entre les échanges et les autres domaines de la politique économique dans les pays en développement et à accroître la cohérence entre l’aide pour le commerce et les stratégies globales des donneurs – deux éléments essentiels pour apporter une aide efficace, comme le prévoit la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide.
» Pour avoir accès à des informations complètes sur le cycle de suivi 2011, cliquer ici.
Le cadre logique |
Le cadre logique qui doit permettre de déterminer si des progrès sont accomplis sur la voie de la réalisation des objectifs retenus en matière d’aide pour le commerce, se compose des quatre éléments suivants :
1. intégration des échanges en en faisant une priorité (« demande »)
2. projets et programmes liés au commerce (« réponse »)
3. renforcement de la capacité de participer aux échanges (« résultat »)
4. amélioration des performances commerciales et réduction de la pauvreté (« impact »)
Des informations concernant la « demande » sont fournies par les auto évaluations effectuées par les pays partenaires sur la base d’un . Ces évaluations donnent des renseignements sur l’intégration des échanges dans les stratégies de développement, les priorités relatives au commerce, la fourniture de l’aide pour le commerce et la coopération entre les pays partenaires et les donneurs.
» Pour consulter les auto évaluations 2009 des pays en développement, cliquer ici
S’agissant de l’examen mondial 2011 de l’aide pour le commerce, des études de cas concrets constituent une source importante d’informations complémentaires. Cet examen mondial est centré sur les résultats et l’impact de l’aide pour le commerce, en vue d’analyser de manière plus approfondie les objectifs, les enjeux et les processus liés à l’aide pour le commerce. Des études de cas concrets sont une formule appropriée pour offrir à un large groupe de parties prenantes l’occasion de mettre en commun leurs données d’expérience sur ce qui fonctionne (ou ne fonctionne pas) aux niveaux national et régional, les raisons pour lesquelles cela fonctionne (ou pas) et le type d’améliorations à apporter.
Les résultats et l’impact de l’Initiative sur l’aide pour le commerce sont décrits dans une série de fiches analytiques par pays qui présentent un certain nombre de faits et d’indicateurs pour rendre compte des quatre principaux éléments du cadre logique mentionnés plus haut. Ces fiches permettent de faire rapidement des comparaisons entre pays. De plus, elles pourraient servir de base à un dialogue national élargi entre les parties prenantes (gouvernements, donneurs, société civile et secteur privé) visant à promouvoir la transparence au sujet de la demande et de l’offre d’aide pour le commerce, ainsi qu’une plus grande responsabilité en matière de renforcement des capacités commerciales.
L’élaboration d’un dispositif de suivi crédible est un travail continu. Il importe que le suivi ne devienne pas une activité passive et qu’il soit complété et renforcé par un processus d’examen actif – qui favorise le changement en donnant des informations en retour aux pays donneurs et aux pays partenaires et en créant un environnement propice au dialogue, au partage des connaissances, à la diffusion des bonnes pratiques et à l’échange d’informations sur les priorités pour le commerce qui ne sont pas financées, et sur les financements offerts par les donneurs.
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