Pierre De Boisséson, Économiste, Programme Genre, Centre de développement de l'OCDE

Lauren Harrison, Analyste politique et Chef d'équipe, Écosystèmes de données et Inclusion, PARIS21

Annette Griessel, Directrice générale adjointe, Coordination de la planification nationale, Département de la planification, du suivi et de l'évaluation, Afrique du Sud

Renata Spada, Directrice des talents du groupe / Responsable du programme Fifty-Fifty, ENGIE

Sarah Kemp, Responsable mondial de la santé des femmes et de la politique ESG, Organon

Modéré par Bathylle Missika, Cheffe de la Division Réseaux, Partenariats et Genre du Centre de développement de l’OCDE

Qu'ils soient le fait d'une entreprise privée, d'une ONG internationale, d'un gouvernement national ou local, ou d'une organisation philanthropique, les efforts déployés pour lutter contre les inégalités entre les sexes ne peuvent être évalués sans données solides. Les zones d'intersection, telles que l'effet disproportionné des crises - de COVID-19 ou climatiques - sur les femmes, sont terriblement sous-étudiées, ce qui signifie que des interventions ciblées ne peuvent être conçues. De même, les causes et les effets à long terme, comme les institutions sociales discriminatoires ou l'impact de l'infertilité sur le PIB national, ne peuvent être analysés sans un accès cohérent et précis à des données ouvertes sur le genre. Des données plus nombreuses et de meilleure qualité sur le genre peuvent conduire à de meilleures solutions. Des solutions qui pourraient débloquer un potentiel économique de 3 000 milliards de dollars dans l'économie mondiale.

Ce DEV Talk réunit des experts et des représentants du secteur privé et des gouvernements, pour discuter des raisons pour lesquelles le manque de données sur la vie et sur les moyens de subsistance des femmes dans le monde persiste malgré les efforts récents et une reconnaissance mondiale de l'importance de la question. Ils exploreront des solutions pour accroître la sensibilisation, la priorisation et le soutien des partenariats multilatéraux afin de libérer le potentiel des données sur le genre pour la reprise de COVID-19 et au-delà.