Si la promotion de la mobilité résidentielle ne constitue pas une fin en soi, elle n’en demeure pas moins un enjeu de taille pour l’action publique, en particulier dans les pays affichant de forte disparités territoriales et dont le marché du travail présente d’importantes inadéquations des compétences. Parce qu’elles favorisent la croissance de la productivité et la mobilité sociale, les mesures permettant de supprimer les freins à la mobilité sont des sources potentielles de gains d’efficience et d’équité. Dans les circonstances actuelles, lever les obstacles à la mobilité résidentielle qui relèvent de l’action publique peut s’avérer très utile pour faciliter l’ajustement du marché du travail pendant la phase de reprise au sortir de la crise du COVID-19.
Cette partie offre une vue d’ensemble des principales conclusions des travaux relatifs au logement et à la mobilité résidentielle et présente les résultats obtenus par chaque pays à l’aune des indicateurs pertinents.
Le logement est un déterminant essentiel de la mobilité.
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Cette mobilité est toutefois hétérogène. Les propriétaires occupants sont nettement moins mobiles que les locataires …
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… de ce fait, les pays où le taux d’accession à la propriété est élevé sont plus souvent associés à une faible mobilité résidentielle. |
Les caractéristiques de la fiscalité et la capacité d’adaptation de l’offre de logements influent également sur la probabilité de changer de logement …
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… de même que la réglementation du marché locatif, les dépenses consacrées au logement social … |
… et les caractéristiques de la protection sociale. |
Les résultats et l’action publique en matière de logement sont très variables selon les pays. Pour visualiser ces différences, sélectionnez un pays dans la liste ou placez le pointeur au-dessus des variables dans le graphique.