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communiqué
L'Essentiel
Ces dernières années, la Colombie a enregistré une croissance économique impressionnante, mais elle reste l’un des pays les plus inégalitaires au monde. Sa biodiversité et ses écosystèmes, d’une grande richesse, sont soumis à d’importantes pressions exercées par les industries extractives, le pâturage, la circulation routière et l’urbanisation. Le conflit armé intérieur a porté atteinte à l’état de droit, a aggravé bon nombre de pressions environnementales (surtout du fait des activités extractives illégales, des cultures illicites de drogues et de la déforestation), a restreint l’accès à des zones protégées et a limité les possibilités de gestion des ressources naturelles. Encore récemment, les politiques et les institutions environnementales étaient dépassées, voire affaiblies, par ces pressions. En 2010-11, les intempéries extrêmes liées au phénomène La Niña ont causé un grave préjudice économique et social au pays, ce qui l'a incité à renforcer sa gouvernance environnementale. Un alignement des politiques et institutions sur les bonnes pratiques internationales s’impose d’autant plus que la Colombie a demandé à adhérer à l’OCDE.
visualisation de données
Accès à l'eau et à l'assainissement : la Colombie et les objectifs de développement du Millénaire
Cliquez sur 1993, 2010, Urbain vs. Rural pour voir évoluer les données.
Depuis 1993, la Colombie a substantiellement développé ses infrastructures pour offrir un accès à l'eau potable et à un assainissement élémentaire à une population en croissance.
Taxes environnementales : les revenus perdus de la Colombie
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Les taxes environnementales représentent moins de 1% du PIB de la Colombie, un taux plus bas que dans d'autres économies émergentes et dans l'OCDE.
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