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Volatilité des prix agricoles et alimentaires

 

 

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Messages adressés au G20

Faire entendre la voix de l'Afrique : 

La volatilité des prix agricoles et alimentaires est un défi commun à tous les composants de la communauté internationale. La gestion de ce défi mondial nécessite une coopération internationale renforcée au sein de laquelle la voix de l’Afrique doit être entendue plus systématiquement dans les débats mondiaux et fora tels que le G20.

Plus d'investissement pour l'agriculture :

Les producteurs agricoles africains doivent tirer profit de la hausse des prix. Plus d’investissement en agriculture est nécessaire. Malgré un fort potentiel agricole, beaucoup de pays africains restent des pays importateur-net de nourriture.

Transparence et fonctionnement des marchés

Une plus grande transparence et un meilleur accès aux informations relatives au marché mondial des produits agricoles et alimentaires devraient contribuer à réduire les risques de la volatilité excessive des prix. Une information fiable contribue à réduire la volatilité des prix.

Pourquoi cette conférence ?

À la veille de la Réunion des Ministres de l'agriculture du G20, le Secrétariat du CSAO a invité des représentants africains et des experts à présenter leurs points de vue sur l’impact de la volatilité des prix sur les économies africaines afin de rechercher des solutions pratiques et des options politiques au regard du contexte africain. > télécharger la brochure de la Conférence

 

 

 

Volatilité des prix agricoles et alimentaires

Cette vidéo explique les objectifs de la conférence, le rôle joué par le Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest et l'OCDE.

 

Contexte

La volatilité des cours internationaux des produits alimentaires et agricoles a des conséquences directes sur la capacité des ménages africains à se nourrir comme l’a montré la crise alimentaire de 2007-08. En 2011, malgré une bonne production agricole 2010, la sécurité alimentaire de certaines régions d’Afrique pourrait être menacée si la hausse brutale des prix mondiaux observée sur le maïs, le riz, le blé se transmettait sur le continent. La 26ème réunion annuelle du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest (RPCA) tenue à Accra les 14 16 décembre 2010, a alerté l’opinion sur l’éventualité d’un tel risque. L’instabilité des prix affecte également les États producteurs et les paysans africains et leurs capacités à investir pour répondre à la croissance structurelle de la demande domestique et internationale, qu’il s’agisse de productions alimentaires ou de matières premières agricoles.

Ce problème, qui affecte surtout les pays en développement et les économies émergentes, a été mis à l’agenda du G20 à Séoul en novembre 2010 et figure au rang des priorités de la présidence française en 2011. Aux côtés de la FAO, l’OCDE coordonne la préparation d’un rapport conjoint avec la Banque mondiale, la CNUCED, le FIDA, le FMI, le PAM, et l’OMC dans le but de proposer au G20 des options politiques. L’IFPRI et le UN-HLTF participent également au processus.

A la demande des Membres du CSAO et en relation avec le Pôle de développement de l’OCDE, le Secrétariat du CSAO/OCDE organise cette conférence dans le but de mettre en valeur les vues et les perspectives africaines. La Direction des Échanges et de l’Agriculture de l’OCDE et la FAO y présentent un état de la réflexion en cours sur les options politiques de réponse à ce sujet. Les gouvernements, les organisations régionales et continentales africaines, les banques de développement et les représentants des producteurs agricoles feront valoir leurs visions, propositions et expériences. Les co-présidents du Groupe de travail G20 Développement et les pays facilitateurs pour le pilier ‘Sécurité alimentaire’ (Afrique du Sud, Brésil, Canada, Corée du Sud, France et Japon) sont également conviés à la Conférence. > en savoir plus

 

Objectifs

  • Partager avec des représentants du continent africain les informations sur des expériences récentes, des leçons apprises et sur l’état des réflexions engagées dans le cadre de la préparation des filières agriculture et développement du G20.
  • Faire valoir les points de vue de représentants institutionnels et socioprofessionnels du domaine agricole et de la sécurité alimentaire en Afrique.
  • Alimenter le processus de réflexion engagé par les organisations économiques régionales africaines pour la mise en place d’instruments régionaux pour répondre à la volatilité des prix et améliorer la  prévention et la gestion des crises alimentaires.
  • Nourrir la réflexion globale engagée sur ce sujet dans le cadre du G20.

 

Sessions

  • La session 1 est articulée autour de brèves présentations suivies de débats. Elle a pour objectif de partager les connaissances et les perceptions sur le phénomène de la volatilité des prix des produits agricoles et ses conséquences sur la sécurité alimentaire et sur le développement économique des pays pauvres.
  • La session 2, organisée autour d’un panel, devrait faciliter la recherche des options politiques et techniques pour une meilleure gestion du risque lié à la volatilité des prix agricoles et une meilleure protection des populations vulnérables.

Participants

  • Organisations économiques et intergouvernementales africaines : CEDEAO, UEMOA, CILSS, SADC, CEMAC, CEEAC, IGAD, COMESA ;
  • Organisations  panafricaines et internationales : UA/NEPAD-NPCA, UNECA.
  • Banques africaines : BAD, BOAD ;
  • Organisations professionnelles agricoles et associations de la société civile : Organisation panafricaine des producteurs (PAFO), Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), Association des producteurs de coton africains (APROCA) ;
  • Experts et scientifiques africains : Association africaine des agro-économistes (AAAE), Consortium pour la recherche économique en Afrique (AERC), Conseil ouest et centre-africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD), Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l'Est et du Centre (ASARECA), Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) ;
  • Co-présidents G20 Développement (Afrique du Sud, Corée du Sud et France) et facilitateurs du pilier ‘Sécurité alimentaire’ (Brésil, Canada, France et Japon) ;
  • Partenaires techniques et financiers : OCDE, FAO, Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA), Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), Fonds commun pour les produits de base (CFC), Agence française de développement (AFD).

Presse

> Communiqué de presse

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