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Délits et fiscalité

Combattre la délinquance financière

 

21/03/2011 - Plus de 150 participants de plus de 54 pays ont participé à la première conférence internationale Fiscalité et délinquance organisée par l’OCDE, et accueillie par le gouvernement norvégien à Oslo en Norvège. La conférence a réuni des représentants de différentes agences gouvernementales de pays OCDE et non OCDE, représentants d’administrations fiscales, de ministères des finances et de la justice, d’Unités d’Intelligence financière, de banques centrales, du GAFI, d’organisations internationales, ainsi que des milieux d’affaires et des ONGs.    


Les participants des pays de l’OCDE et du G20 tout comme les pays d’Afrique, d’Asie, et d’Amérique latine partagent des idées pour trouver des moyens meilleurs et plus efficaces pour combattre la délinquance financière, y compris la fraude fiscale et autres transferts financiers illicites grâce à une meilleure coopération entre agences et au plan international. L’objectif est de fournir de meilleurs résultats, dans des temps plus courts, avec des coûts moindres et moins de duplication, en se fondant sur les points forts et l’expertise des différentes agences.            


Les questions de délinquance financière et de transferts financiers illicites préoccupent tous les pays, mais tout particulièrement les pays en développement.  Les transferts financiers illicites résultant de la délinquance financière privent de ressources les pays en développement qui pourraient financer leur développement à long terme et sape le fondement d’une gouvernance démocratique.


M. Richard Boucher, Secrétaire général adjoint de l’OCDE a souligné comment une coopération inter agences peut accroître l’intégrité financière et la bonne gouvernance en améliorant l’efficacité des capacités des pays à combattre la délinquance financière. « Malheureusement, les délinquants opèrent très facilement par delà les frontières et dans divers secteurs. Ils font une utilisation dommageable des innovations dans les télécommunications et de la libéralisation du commerce pour réaliser des activités illicites plus rapidement et sur une plus grande échelle. Ils peuvent aussi effacer leurs traces plus facilement en utilisant de multiples juridictions et en recyclant les produits de leurs délits à une vitesse étourdissante. Nous devons donc aussi agir par delà les frontières et coopérer entre agences. La question à laquelle nous répondons est comment le faire efficacement ».  

 

Nous contacter:

M. Jeffrey Owens, Directeur, Centre de politique et d'administration fiscales, OCDE.

jeffrey.owens@oecd.org

 

 

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