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Conventions fiscales

La Jordanie signe un accord historique afin de renforcer ses conventions fiscales

 

19/12/2019 – La Jordanie a aujourd'hui signé la Convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices (la Convention), devenant ainsi le 93e juridiction à adhérer à la Convention, qui couvre désormais plus de 1 650 conventions fiscales bilatérales. S.E. M. Makram Queisi, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du royaume hachémite de Jordanie en France, a signé la Convention lors d'une cérémonie qui s'est tenue à Paris.

 

Jordan signs landmark agreement to strengthen its tax treaties

 

La Convention est le premier traité multilatéral du genre, permettant aux juridictions d'intégrer les résultats du projet BEPS de l'OCDE / G20 dans leurs réseaux existants de conventions fiscales bilatérales. Le projet BEPS OCDE/G20 propose des solutions aux États pour remédier aux lacunes des règles internationales en place qui permettent à des entreprises de transférer leurs bénéfices artificiellement vers des juridictions à fiscalité faible ou nulle, où elles exercent peu d'activités économiques, voire aucune. La Convention a pris effet le 1er janvier 2019 et s'applique maintenant à l'égard de 133 conventions fiscales conclues entre les 38 juridictions qui ont déjà déposé leur instrument d'acceptation, d'approbation ou de ratification.

 

La Convention, négociée par plus de 100 pays et juridictions suite au mandat conféré par les ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales des pays du G20, est l'un des résultats les plus forts du projet BEPS OCDE / G20. C'est le principal instrument de mise à jour des conventions fiscales bilatérales et de réduction des possibilités d'évasion fiscale pour les entreprises multinationales. Les mesures incluses dans la Convention traitent de l'utilisation abusive des conventions fiscales, des mesures visant à éviter la création d'un «établissement stable» et des dispositifs hybrides. La Convention améliore également le mécanisme de règlement des différends, notamment en ajoutant une disposition facultative sur l'arbitrage contraignant et obligatoire, qui a été adoptée par 30 juridictions.

 

Le texte de la Convention, l'exposé des motifs, des informations générales, la base de données et les positions de chaque signataire sont disponibles à la page suivante : http://oe.cd/mli.

 

Les journalistes souhaitant obtenir des informations complémentaires sont invités à contacter M. Pascal Saint-Amans, Directeur du Centre de politique et d'administration Fiscales (CPAF) ou l'équipe de communications du CPAF.

 

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