La crise économique mondiale a sévèrement touché les jeunes mais même lorsque la situation économique est bonne, les jeunes sont plus vulnérables face au chômage que les adultes. Le Forum à haut niveau sur Des emplois pour les jeunes : les défis politiques dans les pays de l'OCDE, organisé conjointement par le Ministère norvégien du travail et l'OCDE, a discuté des mesures décisives que les gouvernements devraient prendre pour améliorer les perspectives d'emploi des jeunes.

• Liste des participants
• Présentations
• La note d'information pratique
• Programme
• Who's Who
• Questions à examiner
• Information pour les journalistes
• La publication: Des débuts qui comptent! Des emplois pour les jeunes. 

• Montée du chômage des jeunes durant la crise: comment éviter un impact négatif a long terme sur toute une génération?
  Le Document de travail par Stefano Scarpetta, Anne Sonnet and Thomas Manfredi

• Nordic Labour Journal (en anglais)

• OCDE Factblog, Jobs, tough times for the young (en anglais)

S'attaquer à la montée du chômage des jeunes

Dans la zone OCDE, le taux de chômage des jeunes (15-24) a progressé de près de 6 points de pourcentage entre mi-2007 et mi-2010 pour atteindre près de 20 % (graphique 1). Il y a environ 4 millions de jeunes au chômage de plus que mi-2007. Dans des pays comme la France et l’Italie, environ un jeune actif sur quatre se retrouve au chômage, alors qu’en Espagne, c’est le cas pour plus de 40% d’entre eux.

Empêcher des conséquences négatives à long terme

On s'attend à ce que le taux de chômage des jeunes reste à un niveau élevé pour les deux années à venir (graphique 2) et de nombreux jeunes chômeurs sont susceptibles de rester longtemps sans emploi.

Mettre l'accent sur les jeunes à risque

On estime qu'environ 30-40 % des jeunes qui sortent de l'enseignement secondaire supérieur dans la zone de l'OCDE font partie d'une population "à risque", soit parce qu'ils cumulent de multiples désavantages (le groupe des "laissés pour compte"), soit parce qu'ils sont confrontés à des barrières pour trouver un emploi stable (le groupe des "débutants en mal d'insertion") (graphique 3).