Points clés La Chine est l’une des nombreuses économies non-membres avec lesquelles l’OCDE entretient des relations de travail. En octobre 1995, le Conseil de l’OCDE a approuvé un programme de dialogue et de coopération avec la Chine. Depuis lors, l’OCDE a apporté sa contribution aux réformes engagées en Chine en lui faisant partager l’expérience de ses pays membres dans différents domaines. En contrepartie, la Chine soumet sa propre expérience politique à l’examen approfondi des pays membres. Le 16 mai 2007, le Conseil de l'OCDE au niveau des ministres a adopté une résolution offrant un engagement renforcé à la Chine ainsi qu'au Brésil, l'Inde, l'Indonésie et l'Afrique du Sud. Bien que l’engagement renforcé soit distinct du processus d’adhésion à l’OCDE, il peut conduire, à plus long terme, à un statut de membre.		Wen Jiabao, Premier ministre de la République populaire de Chine (à droite), et Angel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE, dans le Grand Palais du Peuple à Beijing, le 19 mars 2012
Avantage mutuel La Chine apprécie l’opportunité qui lui est donnée de débattre dans un contexte multilatéral des grandes questions et des principaux enjeux intéressant l’action publique. Elle peut ainsi tirer des enseignements de l’expérience des pays de l'OCDE confrontés à des défis analogues. Réciproquement, les pays de l’OCDE et les autres économies non-membres, qui sont de plus en plus associés à la Chine par le biais des échanges et de l’investissement, ont désormais une meilleure connaissance de ce pays qui est devenu un acteur incontournable dans l’économie mondiale.

Modalités de la coopération
Point de contact officiel de l’OCDE, le ministère chinois du Commerce joue un rôle central dans la communication entre les deux parties. Par ailleurs, plus de 24 ministères et organismes chinois ont coopéré directement avec des spécialistes de plusieurs directions de l'OCDE et des experts de pays membres.
Le Centre pour la coopération avec les non-membres de l'OCDE définit et supervise les orientations stratégiques de cette coopération et s’assure que le dialogue reste ciblé, orienté vers l’avenir et avantageux pour toutes les parties. D’ordinaire, les réunions mettent en présence des fonctionnaires chinois et des experts des pays de l’OCDE et du Secrétariat de l’Organisation, et portent sur des thèmes convenus entre les deux parties qui ont fait l’objet d’études analytiques. Le dialogue a lieu au niveau des autorités centrales, mais peut faire intervenir les autorités provinciales pour des activités ou des études de cas concernant des provinces spécifiques.

Domaines de travail
La Chine participe aujourd’hui à un large éventail d'activités. Elle est impliquée dans les travaux sur la politique de la concurrence, la fiscalité, les statistiques, la protection de l’environnement, les politiques agricoles, les politiques de l’éducation, les politiques relatives à l’investissement direct étranger , la réforme du système financier, les assurances et les pensions, le gouvernement d’entreprise, la gestion budgétaire et la gouvernance publique, la science et la technologie, le secteur de l’, la , les transports maritimes, les politiques à l’égard des petites et moyennes entreprises, les questions sociales et relatives au , les échanges et l’analyse macroéconomique.

Participation de la Chine aux activités générales de l'OCDE
Si la Chine est invitée en tant qu'observateur régulier à participer aux travaux de certains comités et groupes de travail de l’OCDE, elle apporte également son concours à l'Organisation dans l’action qu’elle mène à l’échelle internationale en accueillant des manifestations de l’OCDE en Chine et en participant activement aux activités régionales de l’OCDE en Asie. Récemment, la Chine a souscrit à l’Initiative de lutte contre la corruption dans la région Asie-Pacifique engagée conjointement par la Banque asiatique de développement et l’OCDE. En 2005, un ministre chinois a pris part pour la première fois à la réunion annuelle du Conseil au niveau des Ministres.