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Une coopération pour le développement efficace

Consolider et utiliser les systèmes nationaux

 

La réussite du développement requiert des pays d’avoir certaines capacités pour mettre en œuvre les politiques et gérer les ressources publiques par le biais de leurs propres institutions et systèmes.

Des dizaines d’années d’expérience en matière de développement indiquent que lorsque les donneurs contournent invariablement les systèmes administratifs nationaux et leurs politiques nationales, la viabilité de leurs efforts est compromise, au même titre que la capacité des pays bénéficiaires de gérer leur propre futur. Lorsque les donneurs et les pays en développement ont approuvé la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide en 2005, un objectif commun les unissait : instaurer des partenariats de développement plus forts et plus efficaces.

Dans le cadre de ces engagements, les pays bénéficiant de l’aide ont accepté de renforcer leurs systèmes nationaux de gestion des finances publiques et de passation des marchés, tandis que les donneurs se sont engagés à les utiliser autant que possible. Ces engagements ont été répétés lors du Partenariat de Busan pour une coopération efficace au service du développement.

 

Busan : une nouvelle façon de travailler

Le partenariat de Busan fait suite à Paris et Accra en ce qu’il engage les pays partenaires à consolider leurs systèmes nationaux autant que possible ; et il engage les pays donneurs à utiliser ces systèmes par défaut.

Avant les engagements de Busan, en juin 2011, la  Déclaration de Manille sur l'efficacité des États a été convenue pour guider les travaux sur la construction d’États plus efficaces.


Progrès quant à l’utilisation des systèmes nationaux

De tels engagements relatifs aux systèmes nationaux sont le fruit de la preuve des progrès effectués en termes de qualité des systèmes nationaux entre 2005 et 2011. Cependant, les preuves de l’accroissement de l’utilisation des systèmes nationaux par les donneurs sont plus rares. L’Enquête 2011 a montré que 38% des pays avaient amélioré la qualité de leurs systèmes de gestion des finances publiques. Néanmoins, l’accroissement de l’utilisation des systèmes nationaux était moindre, et restait inférieur à 50%.

 

 


 

 
 

Partenariat de Busan pour une coopération efficace au service du développement

L’utilisation et le renforcement des systèmes des pays en développement restent au centre de nos efforts pour construire des institutions efficaces. Nous nous appuierons sur nos engagements respectifs tels que définis dans la Déclaration de Paris et le Programme d’action d’Accra pour :

a) Utiliser les systèmes nationaux comme approche par défaut pour les programmes de coopération au développement à l’appui des activités gérées par le secteur public, en travaillant avec les structures de gouvernance qui s’appliquent à la fois au fournisseur de coopération pour le développement et au pays en développement, et en les respectant.

b) Évaluer conjointement les systèmes nationaux en se servant d’outils de diagnostic approuvés par tous. Sur la base des résultats de ces évaluations, les fournisseurs de coopération au développement décideront de leur niveau d’utilisation des systèmes nationaux. Lorsqu’une pleine utilisation des systèmes nationaux n’est  pas possible, le fournisseur  de  coopération au développement  présentera les raisons de cette  non-utilisation, et discutera avec le gouvernement de ce qui serait indispensable pour évoluer vers une pleine utilisation, y compris grâce à la mobilisation d’une assistance ou à des changements nécessaires en appui aux systèmes nationaux. L’utilisation et le renforcement des systèmes nationaux devraient s’intégrer dans le cadre général du développement des capacités nationales pour  des résultats durables.

Lire le Partenariat de Busan pour une coopération efficace au service du développement

 

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